Au moins 8 migrant-e-s sont décédé-e-s dans les régions frontalières entre l'Algérie et le Maroc depuis le mois de Décembre 2018 jusqu'au 5 Février 2019. Selon un rapport de la part de Hassane Amari, activiste d'Alarmphone Oujda, les gens ont perdu leur vie dans le froid d'hiver ou ils sont tombé-e-s dans des fossés remplis d'eau de pluie froid.
Selon Hassane Ammari, les corps de 4 personnes sont dans la morgue de l'Hôpital Farabi de la ville d'Oujda. Le dernier cadavre a été retrouvé le 4 Février, juste à côté des montagnes Osfour à la frontière algéro-marocaine. Trois autres personnes mortes ont été trouvées la semaine passée.
La mort dans le froid d'hiver à la frontière maroco-algérienne - un autre visage des réalités meurtrières sur les trajets de migration africains, apart la mort dans la chaleur du Sahara ou sur des bateaux dans la mer méditerranéenne. Il faut toujours se rappeler que tous ces gens ne sont pas mort par une "cause naturelle" ou "par accident", mais à cause d'un régime frontalier qui empêche les gens de circuler en sécurité dans des conditions normales, mais les expose à la mort sur les trajets reculés et extrèmement dangereux. C'est la frontière qui tue!