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L'OIM (Organisation Internationale de la Migration) organise présentement une "caravane de sensibilisation" à travers des différentes villes du Niger (de Niamey à Tahoua, Agadez, Arlit et autres) pour "sensibiliser concernant les risques de la migration irrégulière et ses alternatives."
Mais quels sont les objectifs que l'OIM poursuit?
https://www.iom.int/news/awareness-raising-caravan-sets-month-long-trip-across-niger
Au moins 8 migrant-e-s sont décédé-e-s dans les régions frontalières entre l'Algérie et le Maroc depuis le mois de Décembre 2018 jusqu'au 5 Février 2019. Selon un rapport de la part de Hassane Amari, activiste d'Alarmphone Oujda, les gens ont perdu leur vie dans le froid d'hiver ou ils sont tombé-e-s dans des fossés remplis d'eau de pluie froid.
Un rapport sur mediapart.fr sur l'installation d'outils biométriques dans le cadre du système "Midas" - système d’information et d’analyse de données sur la migration - aux postes de contrôle frontaliers du Niger.
© Francesco Bellina
"Midas" est financé par l'Union Européenne en collaboration avec le Japon et réalisé conjointement par l’OIM, l’Organisation internationale pour les migrations – créatrice et propriétaire du système Midas –, et Eucap Sahel Niger, la mission de "sécurité civile" de l'UE dans les pays Sahéliens.
Jeudi, le 14 Mars 2019, l'équippe des lanceurs d'alerte d'Alarme Phone Sahara a assisté dans le sauvetage d'un group de 25 personne en détresse en désert depuis plusieurs jours à cause d'une panne de leur véhicule. Les personnes concerné-e-s étaient des citoyen-ne-s du Niger en route de migration saisonière vers la Libye.
Parce que la mobilité est un droit pour tous. Notre association Alarme Phone Sahara est présente sur le terrain. Elle apporte son message d'amour, de solidarité aux migrants (es) en transit pour la Libye à travers le grand et dangereux désert du ténéré.
Selon des rapports du Niger du 5 Mars 2019, des réfugié-e-s somalien-ne-s, éthiopien-ne-s et éritréen-ne-s, qui étiaient refoulé-e-s ou évacué-e-s de la Libye ont manifesté à Niamey, la capitale du Niger. Selon les rapports, les gens ont demandé l'asile, mais se voient dans une situation bloquée au Niger, et ont manifesté contre la manière de traitement de leurs cas par le HCR et l'état du nigérien, demandant une solution. Selon les rapports, la police nigérienne a dispersé la manifestation des réfugié-e-s avec du gaz lacrymogène.
Des migrant-e-s et réfugié-e-s refoulé-e-s de l'Algérie dans le désert de la région frontalière entre l'Algérie et le Niger, proche de la ville frontalière d'Assamakah.
"On a demandé le HCR sur notre cas à plusieurs reprises, mais aucune solution."
Apart les gens bloqué-e-s en transit au Niger ou refoulé-e-s de l'Algérie, il y a de plus en plus de réfugié-e-s à Agadez/Niger qui ont demandé l'asile au Niger et qui vivent dans les camps gérés par le HCR et des ONGs en collaboration avec le HCR. La plupart d'entre eux sont des soudanais-e-s de la région de Darfur.