Un recueil de témoignages de la protestation des réfugiés soudanais dans le camp d'Agadez, au Niger - publié par « Refugees in Libya » (Réfugiés en Libye)
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Étant bloqué.e.s en situation de misère depuis 5 mois, sans avoir de l'eau et de la nourriture suffisante, ils demandent de faciliter leur retour vers leurs familles.
Impressions de la région d’Agadez de mai jusqu’en août 2024
10 000 personnes arrêtées en Libye pour les expulser selon des sources locales
Entre les 9 et 13 mai 2024, 5 personnes sont mortes suite à l’expulsion d’Algérie et 3 personnes, parmi elles une petite fille âgée 3 ans, au dispensaire d’Assamaka. Alarme Phone Sahara (APS) dénonce la mort de personnes migrant.e.s provoquée par des expulsions dans des conditions violentes et inhumaines.
Alarme Phone Sahara félicite la réaction du gouvernement nigérien en direction de l’Algérie par rapport aux refoulements massifs dans le désert vers le Niger.
Du 15 au 22 Décembre 2023, s’est tenu une mission d’Alarme Phone Sahara (APS) à Assamaka, le village à la frontière nigéro-algérienne où il y passe l'essentiel du trafic de transit entre l'Algérie et le Niger, mais où ils y arrivent aussi les convois d’expulsion avec des milliers de personnes expulsées d’Algérie au Niger. En 2023, au moins 26031 personnes étaient expulsées ont été expulsées d’Algérie au Niger à travers Assamaka - le chiffre le plus élevé de ces dernières années.
Le 25 novembre 2023, le général Abdourahamane Tiani, président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), l'organe qui dirige le gouvernement au Niger depuis le coup d'État du 26 juillet 2023, a signé une ordonnance abrogeant la loi 2015-036 relative au "trafic illicite de migrants". Tous les jugements rendus depuis la mise en œuvre de cette loi ont été annulés avec effet rétroactif et toutes les personnes emprisonnées sur la base de cette loi ont été libérées, selon des sources locales nigériennes. Alarme Phone Sahara (APS) et d'autres organisations de la société civile du Niger félicitent l'abolition de cette loi criminalisant la migration.
Bloqué.e.s au Niger, sans vols d’évacuation et sans espoir d’aide de la part de l’OIM et d’autres institutions, des migrant.e.s malien.ne.s ont quitté Arlit au nord du Niger à pied le 30 octobre 2023.