La situation des 36 personnes ivoiriennes qui étaient arrêtées le 3 Août 2019 dans la ville tunisienne de Sfax, amenées à Médenine dans le sud du pays et puis dans le désert derrière la frontière libyenne est urgente.
Par Moctar Dan Yaye, Niamey:
C’est le jeudi 20 Juin cette année que a été célébrer de par le monde, la journée Internationale des Refugiées. Mais au Niger la célébration de cette journée a été sectionné par des manifestations.
Refoulements, découverte de 4 personnes décédé-e-s et une femme rescapée retrouvée en plein désert.
Malgré le retard de publications d’actualités, beaucoup s’est passé dans l’entourage d’Assamakka à la frontière algéro-nigérienne depuis Juin 2019. Voilà un résume des derniers événements à la base des rapports de Mohamed Souleymane, lanceur d’alerte d’Alarme Phone Sahara à Assamakka, et Azizou Chehou, coordinateur d’Alarme Phone Sahara à Agadez:
#DesertMarchAgadez
#MarcheDesertAgadez
Selon l'équipe d'Alarme Phone Sahara à Agadez, les réfugiés mineurs qui avaient fait une manif à travers les artères d'Agadez avant de partir en désert sont finalement rentré-e-s au camp du HCR, en attendant des solutions.
#DesertMarchAgadez
#MarcheDesertAgadez
#DesertMarchAgadez
#MarcheDesertAgadez
Des mineurs soudanais-e-s qui étaient dans le camp de réfugié-e-s de l'HCR à Agadez au Niger ont quitté le camp le 18 Juillet pour marcher vers la Libye, en proteste contre leur situation.
Les refoulements de l'Algérie au Niger continuent à grande échelle.
Selon le lanceur d'Alerte d'Alarme Phone Sahara, au moins 1316 personnes ont été refoulé-e-s de l'Algérie au Niger dans la zone du poste de frontière à Assamakka depuis le 1ier Mai 2019, souvent dans des conditions de violations de droits humains mettant leur vie en danger.
Images de sauvetage de 28 migrant-e-entre Achinouma et Latai en désert Tenéré.
Des migrant-e-s perdu-e-s entre Point Zéro et Assamakka après refoulements de l'Algérie. Alarme Phone Sahara condamne les pratiques qui mettent la vie de personnes en danger.
Au moins 8 migrant-e-s sont décédé-e-s dans les régions frontalières entre l'Algérie et le Maroc depuis le mois de Décembre 2018 jusqu'au 5 Février 2019. Selon un rapport de la part de Hassane Amari, activiste d'Alarmphone Oujda, les gens ont perdu leur vie dans le froid d'hiver ou ils sont tombé-e-s dans des fossés remplis d'eau de pluie froid.
