A 6 heures le matin du 11 Mars, les autorités marocaines on fait des ratissages à Oujda dans des maisons aux quartiers ou résident les migrant-e-s. Selon les autorités, 81 migrants et migrantes, appelé-e-s "candidats à la migration clandestine", sont arrêté-e-s au commissariat de Oujda. Il s'agit de personnes de différents pays subsahariens, parmi eux, selon les autorités, 26 femmes et 7 mineurs. Entre autres il y’a une famille anglophone - une femme et un homme avec leurs deux enfants. Il y a aussi des gens arrêté-e-s malgré qu'ils ont des cartes de séjour au Maroc.
Selon les autorités, cette raffle se passe dans le contexte de persécution de "réseaux de migration et de Traite des êtres humains" - un propos typique qui cherche à créer l'amalgame entre la migration et des activités criminelles pour justifier la répression aux personnes les plus vulnerables.
Des activistes solidaires sont en train de courir pour les libérer depuis le 11 Mars.