Alarme Phone Sahara félicite la réaction du gouvernement nigérien en direction de l’Algérie par rapport aux refoulements massifs dans le désert vers le Niger.
L’ambassadeur d’Algérie au Niger, SEM Bekhedda Mehdi, a été convoqué le 3 avril devant le Secrétaire Général Adjoint du ministère des Affaires étrangères nigérien Oumar Ibrahim Sidi, pour répondre des opérations d’expulsions de migrant.e.s subsaharien.ne.s d’Algérie au Niger. Selon divers rapports, le gouvernement de transition nigérien s’indigne contre le ‘caractère violent’ de ces expulsions forcées «menées sans respect des règles, mettant ainsi en danger l’intégrité physique et la sécurité des biens des ressortissants nigériens en Algérie ».
Le 4 avril, la représentante de l’OIM, Nicoletta Giordano, a également été convoquée pour discuter de ces opérations, prenant en considération qu’une grande partie des personnes expulsées ne sont pas des citoyen.ne.s du Niger, mais d’autres pays surtout subsahariens pour lesquels l'OIM se charge d'organiser leur retour volontaire dans leur pays d'origine.
Les convocations de l’ambassadeur algérien et de la représentante de l’OIM se passent à un moment où les opérations d’expulsions massives s’intensifient bien que très fréquentes depuis plusieurs années : Selon les observations des lanceurs d’alerte d’Alarme Phone Sahara, un nombre estimé d’au moins 9900 personnes expulsées d’Algérie par force est arrivé au village d’Assamaka à la frontière nigéro-algérienne depuis début 2024 jusqu’au 26 avril 2024. Ces convois d’expulsions se passent toujours dans des conditions atroces et violentes, ce qui a déjà provoqué plusieurs cas de blessures, de traumatisme et de mort, jusqu’au mois d’Avril 2024.
Arrivée d'un convoi d'expulsions officiel, Assamaka 02.2024 // Enregistrement à la station de police d'Assamaka après l'expulsion, Assamaka 04.2024
Alarme Phone Sahara, qui organise de l’assistance au quotidien pour les personnes expulsées à travers son équipe de lanceurs d’alerte à Assamaka félicite l’initiative du gouvernement du Niger d’avoir fait un pas pour prendre en main la question plus qu’importante de ces expulsions massives qui se passent déjà depuis des années, et qui n’ont cessé de prendre des proportions de plus en plus inquiétantes.
Expulsions violentes, souffrance des personnes expulsées, dangers pour la vie et des personnes décédées
Selon les témoignages recueillis et les observations des lanceurs d’alerte d’Alarme Phone Sahara, les expulsions d’Algérie au Niger se passent toujours dans des conditions violentes et inhumaines.
Au début, ce sont toujours des rafles dans différentes localités et de chasse aux migrant.e.s dans les villes d’Algérie. Entre janvier et avril 2024, des migrant.e.s vivant à Oran, sur la côte méditerranéenne de l'Algérie ont signalé à plusieurs reprises des descentes massives de forces de l’ordre dans les quartiers et les lieux de travail des migrant.e.s, souvent sur des chantiers. Des images ont été partagées montrant des personnes désespérées cherchant à se protéger des actions des forces de l’ordre sur des grues de chantier ou sur les toits de bâtiments en construction.
Scènes de police poursuivant des personnes migrantes. Des personnes grimpent sur des grues pour fuir la police.
Descente de police dans un quartier de migrants. Oran, Algérie, janvier 2024.
Partagé par des migrant.e.s vivant à Oran.
Au nombre des victimes des expulsions massives, il y a aussi des personnes qui se retrouvent en Algérie suite à des refoulements de la Tunisie, du Maroc et de la Libye.
De nombreux témoignages de personnes expulsées montrent un schéma de violations systématiques des droits élémentaires par la police et la gendarmerie algériennes : les personnes sont frappées et maltraitées en détention et pendant les convois d'expulsion en plus de la confiscation de leurs biens matériels et de leurs ressources financières. Il est aussi fait cas de la confiscation et de la détérioration de leurs documents de voyage.
Lors des transports, les personnes sont d'abord entassées dans des bus, puis acheminées à Tamanrasset où elles sont chargées à bord de camions de transport de marchandises et traversent le désert pendant des jours dans la chaleur et le froid nocturne.
Les personnes de nationalité nigérienne sont normalement amenées au village d’Assamaka et confiées aux autorités nigériennes en charge de la surveillance du territoire tandis que les autres nationalités sont débarquées dans le désert au point Zéro, à 15 kilomètres du village frontalier d'Assamaka, d'où elles doivent se frayer un chemin à pied jusqu’au dit village.
Beaucoup de ces personnes arrivent à Assamaka malades, blessées et traumatisées. L'équipe d'Alarme Phone Sahara à Assamaka se rend régulièrement au Point Zéro avec ses tricycles pour secourir les personnes trop affaiblies, malades ou blessées pour les acheminer à Assamaka.
Assistance du tricycle d'Alarme Phone Sahara's pour des gens expulsé.e.s, Assamaka, janvier et avril 2024
Malheureusement cette situation provoque des cas de décès : Le 6 avril 2024, l’équipe d’Alarme Phone Sahara a trouvé les corps de 4 migrant.e.s décédé.e.s pendant ou après l’expulsion à la rentée de Assamaka.
Tombe d'un migrant trouvé mort à Assamaka après l'expulsion le 6 avril 2024
A Assamaka, les conditions de vie pour les personnes expulsées restent extrêmement précaires. Beaucoup de gens arrivent les mains vides, dépouillés de leur argent et de leurs biens.
Depuis la crise humanitaire de début 2023, des infrastructures d’abris de fortunes et approvisionnement pour des personnes qui ne sont pas prises en charge par OIM ont été aménagées mais jusqu’à maintenant, beaucoup de personnes expulsées à Assamaka manquent de l’essentiel tel que la nourriture.
Les infrastructures sur place continuent à être débordées face à la haute fréquence des convois d’expulsions d’Algérie.
L’équipe d’Alarme Phone Sahara à Assamaka fait de son mieux, à la base de ses capacités disponibles, pour contribuer au du soutien pratique aux personnes expulsées. Le tricycle d’Alarme Phone Sahara est utilisé en permanence pour transporter des personnes malades et blessées au dispensaire géré par les Médecins sans Frontières et pour assister le groupe de réfugié.e.s du Mali estimées à 3081 logé.e.s dans un camp hors du village.
L’Appel de Alarme Phone Sahara
En dépit des efforts des structures humanitaires à Assamaka, il reste clair que :
La population du Niger est dans une situation déjà confronté de multiples défis : D’un part, des conditions difficiles concernant la sécurité du pays. En plus, les conséquences socio-économiques imposées par plusieurs mois de sanctions dont le pays est en train de chercher à s’en sortir. Aussi le fait qu’il y a déjà un bon nombre de personnes en mobilité qui séjournent présentement au Niger et en plus des milliers de migrant.e.s bloquées au Niger après d’avoir été expulsées.
À cela s'ajoutent, aggravées par la crise climatique, des températures extrêmement élevées pendant la période de canicule, qui rendent la vie difficilement supportable, notamment dans les régions désertiques du nord du pays, ainsi que l'épidémie actuelle de méningite.
Dans de telles conditions, il est particulièrement irresponsable d'expulser des milliers de personnes supplémentaires vers le Niger, où il est prévisible qu'elles seront bloquées dans une situation de détresse extrêmement précaire.
La seule alternative face à cette situation est l’arrêt pure et simple des opérations d’expulsions massives d’Algérie au Niger pour mettre fin aux violations de l’intégrité physique, de la sécurité et de la vie des ressortissant.e.s nigérien.ne.s et subsaharien.ne.s en Algérie !
Plaidoyer d'un migrant expulsé partagé aux médias sociaux,
Assamaka janvier 2024:
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Annexe : Chiffres des personnes expulsées d’Algérie à Assamaka du 1ier janvier jusqu’au 6 avril 2024 :
08.01.2024: Convoi d’expulsions officiel
309 personnes expulsées, dont 10 filles mineures, 18 garçons mineurs et 278 hommes adultes. Parmi eux 306 ressortissant.e.s du Niger, deux du Tchad et une personne de Djibouti.
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08.01.2024: Convoi d’expulsions non-officiel
204 personnes, dont 3 filles mineures, 10 garçons mineurs, 4 femmes adultes et 187 hommes adultes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
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10.01.2024: Convoi d’expulsions officiel
42 hommes nigériens expulsées.
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10.01.2024: Convoi d’expulsions non-officiel
91 personnes, dont 2 filles mineures, 4 garçons mineurs, 3 femmes adultes et 82 hommes adultes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
Parmi eux 31 ressortissant.e.s du Nigéria, 30 du Mali, 18 de la Guinée Conakry, 11 de la Côte d’Ivoire et une personne du Caméroun.
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13.01.2024: Convoi d’expulsions non-officiel
389 personnes, dont 15 filles mineures, 7 garçons mineurs, 14 femmes adultes et 353 hommes adultes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
Parmi eux 30 ressortissant.e.s du Nigéria, 77 du Burkina Faso, 25 de la Gambie, 17 du Sénégal, 92 du Mali, 80 de la Guinée Conakry, 16 de la Côte d’Ivoire, 9 du Caméroun, 2 du Niger, 3 de la Sierra Léone et une personne du Libéria.
En plus 29 personnes du Bangladesh, 4 du Yemen, une de la Somalie, une du Pakistan, une du Soudan et une du Tchad qui ont été directement renvoyées du Niger au poste de frontière algérien.
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14.01.2024: Convoi d’expulsions officiel
289 personnes expulsées, dont 15 filles mineures, 9 garçons mineurs, 3 femmes adultes et 262 hommes adultes. Le nombre de personnes expulsées arrivées est contraire au chiffre de 528 annoncé par les autorités algériennes.
Parmi les expulsé.e.s étaient 273 ressortissant.e.s du Niger, 13 du Nigéria, une personne de la Gambie et une du Mali.
En plus un ressortissant du Soudan a été directement renvoyées du Niger au poste de frontière algérien.
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16.01.2024: Convoi d’expulsions non-officiel
396 personnes, dont 4 filles mineures, 15 garçons mineurs, 17 femmes adultes et 360 hommes adultes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
Parmi eux 22 ressortissant.e.s du Nigéria, 6 du Burkina Faso, 8 de la Gambie, 21 du Sénégal, 126 du Mali, 141 de la Guinée Conakry, 42 de la Côte d’Ivoire, 2 du Caméroun, 4 du Niger, 4 du Bénin, 7 du Ghana, 2 de la Guinée Bissau et une personne de la Sierra Léone.
En plus 4 du Soudan, 4 de la Somalie, une personne du Tchad et une du Congo ont été directement renvoyées du Niger au poste de frontière algérien.
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17.01.2024: Convoi d’expulsions officiel
246 personnes expulsées, dont 19 filles mineures, 34 garçons mineurs, 33 femmes adultes et 160 hommes adultes. Le nombre de personnes expulsées arrivées est contraire au chiffre de 460 annoncé par les autorités algériennes.
Parmi les expulsé.e.s étaient 222 ressortissant.e.s du Niger. En plus 23 personnes du Nigéria et une personne du Caméroun qui ont été pris en charge par COOPI à Assamaka.
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19.01.2024: Convoi d’expulsions non-officiel
228 personnes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
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20.01.2024: Convoi d’expulsions officiel
268 personnes expulsées.
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28.01.2024: Convoi d’expulsions non-officiel
211 personnes, dont 19 garçons mineurs et 192 hommes adultes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
Parmi eux 14 ressortissant.e.s du Nigéria, 20 du Burkina Faso, 2 de la Gambie, 7 du Sénégal, 50 du Mali, 74 de la Guinée Conakry, 8 de la Côte d’Ivoire, 9 du Caméroun, 13 du Bénin, 4 de la Sierra Léone et une personne du Togo.
En plus 9 personnes du Tchad ont été directement renvoyées du Niger au poste de frontière algérien.
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29.01.2024: Convoi d’expulsions officiel
652 personnes expulsées dans 13 camions, dont 66 filles mineures, 94 garçons mineurs, 49 femmes adultes et 443 hommes adultes. Le nombre de personnes expulsées arrivées est contraire au chiffre de 953 personnes et 22 camions annoncé par les autorités algériennes.
Parmi les expulsé.e.s étaient 651 ressortissant.e.s du Niger. En plus un homme du Nigéria pris en charge par COOPI à Assamaka.
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02.02.2024: Convoi d’expulsions non-officiel
330 personnes, dont 9 filles mineures 19 femmes adultes, 10 garçons mineurs et 292 hommes adultes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
Parmi eux 19 ressortissant.e.s du Nigéria, 8 du Burkina Faso, 48 de la Gambie, 2 du Sénégal, 53 du Mali, 127 de la Guinée Conakry, 32 de la Côte d’Ivoire, 12 du Caméroun, 19 de la Sierra Léone, 6 du Libéria, une personne du Bénin et une du Togo.
En plus 2 personnes de la Somalie ont été directement renvoyées du Niger au poste de frontière algérien.
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02.02.2024: Convoi d’expulsions officiel
240 personnes nigériennes expulsées, dont 9 filles mineures, 19 femmes adultes, 5 garçons mineurs et 207 hommes adultes.
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05.02.2024: Convoi d’expulsions non-officiel
297 personnes, dont 9 filles mineures 18 femmes adultes, 4 garçons mineurs et 266 hommes adultes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
Parmi eux 31 ressortissant.e.s du Nigéria, 48 du Niger, 5 du Burkina Faso, 11 de la Gambie, 3 du Sénégal, 54 du Mali, 110 de la Guinée Conakry, 48 de la Côte d’Ivoire, 13 du Caméroun, 19 de la Sierra Léone, 2 du Libéria et 4 du Bénin.
En plus 3 personnes du Soudan ont été directement renvoyées du Niger au poste de frontière algérien.
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05.02.2024: Convoi d’expulsions officiel
431 personnes nigériennes expulsées, dont une fille mineure, une femme adulte et 429 hommes adultes.
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10.02.2024: Convoi d’expulsions non-officiel
178 personnes, dont 3 filles mineures 6 femmes adultes, 4 garçons mineurs et 165 hommes adultes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
Parmi eux 4 ressortissant.e.s du Nigéria, 14 du Burkina Faso, 6 de la Gambie, 6 du Sénégal, 45 du Mali, 53 de la Guinée Conakry, 28 de la Côte d’Ivoire, 5 du Caméroun, 3 de la Sierra Léone, et 12 du Bénin.
En plus 2 personnes de la Centrafrique ont été directement renvoyées du Niger au poste de frontière algérien.
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10.02.2024: Convoi d’expulsions officiel
336 personnes nigériennes expulsées, dont 22 filles mineures, 23 garçons mineurs, 10 femmes adultes et 281 hommes adultes. Le nombre de personnes expulsées arrivées est contraire au chiffre de 347 personnes annoncé par les autorités algériennes.
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11.02.2024: Convoi d’expulsions non-officiel
182 personnes, dont 4 filles mineures 19 femmes adultes, un garçon mineur et 158 hommes adultes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
Parmi eux 5 ressortissant.e.s du Nigéria, 2 du Burkina Faso, 8 de la Gambie, 10 du Sénégal, 69 du Mali, 56 de la Guinée Conakry, 10 de la Côte d’Ivoire, 4 du Caméroun, 17 du Togo et un du Ghana.
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12.02.2024: Convoi d’expulsions officiel
272 personnes expulsées dont 16 filles mineures, 13 garçons mineurs, 20 femmes adultes et 223 hommes adultes. Le nombre de personnes expulsées arrivées est contraire au chiffre de 434 personnes annoncé par les autorités algériennes.
Parmi les expulsé.e.s étaient 271 ressortissant.e.s du Niger. En plus un homme du Nigéria.
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16.02.2024: Convoi d’expulsions non-officiel
200 personnes, dont 6 femmes adultes, deux garçons mineurs et 192 hommes adultes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
Parmi eux 27 ressortissant.e.s du Nigéria, 27 du Burkina Faso, 6 du Sénégal, 57 du Mali, 45 de la Guinée Conakry, 17 du Bénin, 10 de la Côte d’Ivoire, 6 du Caméroun, deux du Libéria, deux de la Sierra Léone et un du Congo (RDC).
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18.02.2024: Convoi d’expulsions officiel
392 personnes nigériennes expulsées, dont 11 filles mineures, 17 garçons mineurs, 12 femmes adultes et 352 hommes adultes. Le nombre de personnes expulsées arrivées est contraire au chiffre de 603 personnes annoncé par les autorités algériennes.
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24.02.2024: Convoi d’expulsions non-officiel
353 personnes, dont 7 filles mineures, 22 femmes adultes, 6 garçons mineurs et 318 hommes adultes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
Parmi eux 59 ressortissant.e.s du Nigéria, 32 du Burkina Faso, 3 de la Gambie, 15 du Sénégal, 59 du Mali, 108 de la Guinée Conakry, 43 de la Côte d’Ivoire, 9 du Caméroun, 5 de la Sierra Léone, deux du Ghana, deux de la Libéria et une personne du Niger.
En plus 2 personnes du Tchad et une du Soudan ont été directement renvoyées du Niger au poste de frontière algérien.
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25.02.2024: Convoi d’expulsions non-officiel
113 personnes, dont 13 filles mineures, 15 femmes adultes, deux garçons mineurs et 83 hommes adultes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
Parmi eux 31 ressortissant.e.s du Nigéria, 9 du Bénin, 4 de la Gambie, 5 du Sénégal, 25 du Mali, 33 de la Guinée Conakry, deux de la Côte d’Ivoire, deux du Caméroun.
En plus 2 personnes du Tchad ont été directement renvoyées du Niger au poste de frontière algérien.
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25.02.2024: Convoi d’expulsions officiel
505 personnes expulsées, dont 29 filles mineures, 8 garçons mineurs, 38 femmes adultes et 430 hommes adultes. Le nombre de personnes expulsées arrivées est contraire au chiffre de 629 personnes annoncé par les autorités algériennes.
Parmi eux 381 ressortissant.e.s du Niger, 35 du Nigéria, 35 de la Guinée Conakry, 25 du Mali, 12 du Bénin, 5 de la Gambie, 5 du Sénégal, deux du Cameroun et deux de la Côte d’Ivoire.
En plus 3 personnes du Tchad ont été directement renvoyées du Niger au poste de frontière algérien.
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28.02.2024: Convoi d’expulsions non-officiel
206 personnes, dont une fille mineure, deux femmes adultes, deux garçons mineurs et 201 hommes adultes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
Parmi eux 3 ressortissant.e.s du Bénin, 8 de la Gambie, 7 du Sénégal, 83 du Mali, 56 de la Guinée Conakry, 24 de la Côte d’Ivoire, 6 du Caméroun, 7 du Burkina Faso, 5 de la Sierra Léone, un de la Libéria et un du Nigéria.
En plus 3 personnes du Tchad ont été directement renvoyées du Niger au poste de frontière algérien.
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28.02.2024: Convoi d’expulsions officiel
277 personnes nigériennes expulsées, dont 29 filles mineures, 9 garçons mineurs, 37 femmes adultes et 202 hommes adultes. Le nombre de personnes expulsées arrivées est contraire au chiffre de 489 personnes annoncé par les autorités algériennes.
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04.03.2024: Convoi d’expulsions officiel
242 personnes nigériennes expulsées, dont 4 filles mineures, 7 garçons mineurs, 6 femmes adultes et 225 hommes adultes.
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04.03.2024: Convoi d’expulsions non-officiel
50 personnes, dont une femme et 49 hommes adultes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
Parmi eux deux ressortissant.e.s de la Gambie, deux du Sénégal, 10 du Mali, 21 de la Guinée Conakry, 5 de la Côte d’Ivoire, 7 du Nigéria, un du Burkina Faso, un du Cameroun et un du Bénin.
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09.03.2024: Convoi d’expulsions non-officiel
97 personnes, dont un garçon et 96 hommes adultes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
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11.03.2024: Convoi d’expulsions officiel
350 personnes nigériennes expulsées, dont 32 filles mineures, 33 garçons mineurs, 29 femmes adultes et 256 hommes adultes.
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11.03.2024: Convoi d’expulsions non-officiel
162 personnes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
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05.04.2024: Convoi d’expulsions non-officiel
285 personnes, dont 10 femmes, deux filles mineures, 3 garçons et 270 hommes adultes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
Parmi eux 6 ressortissant.e.s de la Gambie, 7 du Sénégal, 73 du Mali, 131 de la Guinée Conakry, 5 de la Côte d’Ivoire, 11 du Niger, 5 du Burkina Faso, 29 du Cameroun, 4 du Nigéria, 5 du Ghana, 4 de l’Éthiopie, deux de l’Érythrée, deux du Tchad et un du Togo.
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06.04.2024: Convoi d’expulsions officiel
Les chiffres des personnes expulsées de ce jour n’ont pas été partagés avec l’équippe d’Alarme Phone Sahara.
C’est les jours début avril 2024 que 4 personnes décédées pendant ou juste après l’expulsion ont été trouvés par l’équippe d’Alarme Phone Sahara à Assamaka.
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21.04.2024: Convoi d'expulsions non-officiel
262 personnes déposées au Point Zéro et forcées à marcher à Assamaka à pied.
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26.04.2024: Convoi d'expulsions officiel
647 Nigerien.ne.s expulsé.e.s, dont 79 filles mineures, 76 garçons mineurs, 41 femmes adultes et 451 hommes adultes.
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Nombre totale de personnes expulsées du 1ier janvier jusqu’au 6 avril 2024 :
9732 personnes plus un nombre non-clarifié du convoi d’expulsion officiel du 6 avril. C’est estimé qu’au moins 9900 personnes ont été expulsées d’Algérie à la frontière du Niger à Assamaka dans ladite période.