Une campagne intensifié de la chasse aux migrant-e-s est annoncée en Algérie
©Louiza Ammi/Liberté
Une campagne intensifié de la chasse aux migrant-e-s est annoncée en Algérie
©Louiza Ammi/Liberté
L'histoire de Mounchili, un migrant du Cameroun, qui a été expulsé de l'Algérie dans le désert à la frontière du Niger en janvier 2020.
Convois d’expulsion et charter « humanitaire »
Source de photo: middleeastmonitor.comSelon les informations disponibles, un nombre total de 350 personnes expulsées de l'Algérie dans le désert à la frontière du Niger sont arrivées à Assamaka le 20 septembre 2019.
Refoulements, découverte de 4 personnes décédé-e-s et une femme rescapée retrouvée en plein désert.
Malgré le retard de publications d’actualités, beaucoup s’est passé dans l’entourage d’Assamakka à la frontière algéro-nigérienne depuis Juin 2019. Voilà un résume des derniers événements à la base des rapports de Mohamed Souleymane, lanceur d’alerte d’Alarme Phone Sahara à Assamakka, et Azizou Chehou, coordinateur d’Alarme Phone Sahara à Agadez:
Les refoulements de l'Algérie au Niger continuent à grande échelle.
Selon le lanceur d'Alerte d'Alarme Phone Sahara, au moins 1316 personnes ont été refoulé-e-s de l'Algérie au Niger dans la zone du poste de frontière à Assamakka depuis le 1ier Mai 2019, souvent dans des conditions de violations de droits humains mettant leur vie en danger.
Des migrant-e-s perdu-e-s entre Point Zéro et Assamakka après refoulements de l'Algérie. Alarme Phone Sahara condamne les pratiques qui mettent la vie de personnes en danger.
Au moins 8 migrant-e-s sont décédé-e-s dans les régions frontalières entre l'Algérie et le Maroc depuis le mois de Décembre 2018 jusqu'au 5 Février 2019. Selon un rapport de la part de Hassane Amari, activiste d'Alarmphone Oujda, les gens ont perdu leur vie dans le froid d'hiver ou ils sont tombé-e-s dans des fossés remplis d'eau de pluie froid.