Alarme Phone Sahara dénonce fortement les attaques racistes, la chasse aux migrant.e.s et les expulsions massives aux frontières de la Libye et d’Algérie qui se sont intensifiés en Tunisie depuis fin juin 2023.
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Crise humanitaire persiste à Assamaka malgér des initiatives d’Aide. Des migrant.e.s expulsé.e.s lancent un appel urgent à leurs chefs d’état et à l’Union Africaine.
Avec une fréquence sans précédent, des personnes d’origines diverses sont expulsées d’Algérie vers le Niger. Dans les 3 mois depuis le début de l’année 2023 jusqu’au 1ier Avril, c’étaient au moins 11336 gens concernées selon les observations de l’équippe d’Alarme Phone Sahara..
Cri d'Alerte par Alarme Phone Sahara sur la crise humanitaire à Assamaka à la frontière nigéro-algérienne, publié le 15 Mars 2023
10, 12 et 14 Février 2023: Arrivée d‘ au moins 2298 personnes expulsées d’Algérie au Niger à Assamaka
Les expulsions d’Algérie au Niger continuent à grande échelle, avec 5181 personnes espulsées entre 29 Octobre et 04 Décembre 2022 selon les observations d’Alarme Phone Sahara. En même temps, Alarme Phone Sahara observe que des milliers des migrant.e.s au Niger, entre autres des personnes expulsées nouvèlement arrivées, ne trouvent plus d’accès aux services de l’Organisation Internationale des Migrations (OIM).
Pour assister aux personnes expulsé.e.s avec des convois d'Algérie qui arrivent à Assamaka à la frontière algéro-nigérienne, Alarme Phone Sahara (APS) a acheté un véhicule tuctuc tricycle qui sert pour des différentes situations de besoins ou de détresse.
Au moins 6583 personnes expulsé.e.s dans 3 mois. Rapport d’un homme guinéen tué en expulsion.
DÉCLARATION DU RÉSEAU AFRIQUE EUROPE INTER ACT SECTION TOGO A SOKODE
Dans le but de rechercher et d'améliorer le travail d'Alarme Phone Sahara sur le terrain, une mission a eu lieu pour visiter Dirkou, Bilma, Latai et Siguidine dans la zone du désert de Kawar au nord du Niger, une zone traversée par de nombreux migrant.e.s et voyageurs. La région est également connue pour ses risques dangereux sur les routes migratoires et de nombreux migrant.e.s ont perdu la vie et ont été enterrés dans le désert de Kawar.